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L'Ontario est une ré gion couverte de sapins et parsemé de
milliers de petits lacs et touchant 4 des 5 grands lacs.
Le passage à la frontiè re n'est vraiment qu'une simple
formalité
. Le douanier a immé diatement tamponné nos passeports, nous autorisant
à
rester 6 mois sur le territoire canadien. Pour le vé hicule, aucune dé marche
ou formalité s n'ont é té né cessaire.
Les chutes du Niagara nous accueillent dè s
l'entré
e au Canada. La premiè re surprise
vient du fait que les chutes sont en plein centre ville, avec enseignes
lumineuses, tours d'observation, grands hô tels, casinos, et des tas de
touristes. Mais on est subjugué par ces chutes gigantesques, qui tombent de 54
mè
tres de haut, sur un arc en fer à cheval de 675 mè tres. Tout le paysage est
noyé
dans la vapeur que dé gage la puissance et le bouillonnement des chutes.
Saint Jacob,
c'est le jour du
marché
dans cette petite ville où vivent de nombreux Amishs et Mennonites. En
effet, on aperç oit quelques buggys. Le marché est trè s vivant, bien achalandé
par un grand choix de fruits, lé gumes (parfois biologiques), viandes, gâ teaux,
pains. Les prix sont trè s abordables et les fruits et lé gumes vraiment beaux et
bons. Ouf ! nous allons peut-ê tre mieux nous alimenter qu'aux Etats-Unis
et enfin perdre les kilos superflus acquis pré cé demment!
Lac Huron Nous
avons rejoint le lac afin de le suivre vers le Nord. Tout le monde est pressé
d'aller à la plage, car le lac nous tend les bras : sable fin,
vaguelettes, eau à perte de vue. Dommage, l'eau est trè s froide. Nous discutons
une bonne partie de l'aprè s-midi avec un couple de commerç ants vendant des
smoothies dans la rue commerç ante. Qu'est-ce qu'un smoothies ? C'est une
glace pilé e avec des fruits, des fruits concentré s, et du lait, le tout mixé .
On boit le breuvage trè s rafraî chissant à l'aide d'une paille. Notre petit
couple nous en offre un à chacun ainsi qu'un bon café .
La remonté e vers le Nord est trè s belle avec ses vues et ses
couchers de soleil sur le lac. Notre
premier camping sera au parc national de la Pé ninsule Bruce. Les sentiers dans
la pinè de mè nent à des falaise et à des paysages magnifiques : criques,
arches, eaux bleue cristalline. C'est aussi notre premiè re balade dans un parc
naturel avec ses é ventualité s de rencontres animales : ours, mais aussi
massassaugas (serpents venimeux). Nous sommes quand mê me impressionné s et un
peu apeuré s de rencontrer un ours, mais nous n'en verrons pas. Les enfants se sont baigné s dans une petite
cascade. Marion est tombé e dedans toute habillé e et a fini par y jouer en
culotte.
Un soir, nous sommes resté s sur le petit parking d'une
rampe de mise à l'eau rien
n'indique que c'est interdit. 23h, deux rangers frappent à la porte.
Le ranger
demande d'où on vient (ç a doit ê tre le super accent de corinne
) et accepte de fermer
les yeux
car 'on vient de loin'. C'est super sympa, les rangers ont du
coeur
!
Parc national Algonquin notre meilleur
souvenir en Ontario. Nous avons envie de faire du canoë et en louons un pour
l'aprè
s-midi. Les enfants ont pris leur rô le au
sé
rieux et ont pagayé du dé but à la fin. Nous avons emprunté une petite riviè re
bien tranquille. Titi est mé content, notre embarcation ne se conduit pas facilement
et nous nous é chouons souvent sur la berge. Et là , ô bonheur, nous croisons un
magnifique orignal mâ le, avec ses grands bois, qui boit tranquillement dans la
riviè
re. Il nous suivra mê me un moment. Quelle beauté !
Marion a
d'é
tranges piqû res sur la nuque et dans les cheveux, avec des croû tes de sang
sé
ché
. Nous apprenons que ce sont des piqû res de black-flies, petites mouches
noires qui aspirent le sang et qui é clatent.Pas malin ! Nous comprenons
pourquoi certaines personnes portaient
des chapeaux avec voilettes en moustiquaires.
Le lendemain, sur les routes du parc, nous croisons une
orignal femelle qui broute tranquillement l'herbe sur le bas cô té de la route,
ainsi qu'une maman coyote et ses petits qui traversent la route.
Le camping est trè s rudimentaire, avec des emplacements sans
eaux ni é lectricité en plein milieu d'une forê t. Le cô té nature est trè s fort
ici et ê tre 'perdu' en pleine forê t a son charme et sa tranquillité . Les
canadiens partent parfois en canoë pour plusieurs jours, emportant tente et
vivres dans l'embarcation. En effet, ici, 1500 kms de parcours en canoë sont
possible. Dormir en plein milieu d'une forê t, au milieu des ours, des loups et
des coyotes attirent beaucoup les vacanciers canadiens.
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Le
Qué bec du 01 au 16 juillet 2003
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Plus que le Qué bec , ce sont les qué bé cois qui nous ont
charmé
: chaleureux, gais et plein d'humour. De plus, la province
est francophone. Le Qué bec possè de de beaux
paysages avec ses lacs et ses forê ts à perte de vue. Il ressemble un peu au
Haut-Doubs avec l'immensité en plus. Dans un premier temps, nous avons visité
les villes de Montré al et de Qué bec trè s animé es pendant l'é té . Puis nous avons
suivi le fleuve Saint Laurent jusqu'à son embouchure avec la riviè re Saguenay.
De là , nous sommes allé s au lac Saint-jean, trè s appré cié par les qué bé cois,
avons visité Tadoussac et ses baleines, et sommes repassé s par Qué bec et
Montré
al pour rejoindre l'Ouest canadien.
Montré al
01 juillet: c'est la fê te du Canada, et la fê te bâ t son plein au vieux
port
: spectacles de rue, structures gonflables pour les enfants
gratuites, murs d'escalade... Beaucoup de monde se promè nent dans les
rues. A 20 heures commence
un gigantesque concert en plein air avec diffé rentes vedettes qué bé coise suivi
d'un magnifique feux d'artifice sur fond musical.
Le lendemain, nous partons à la dé couverte de la ville avec
ses quartiers modernes, ses hauts buildings, ses centres commerciaux, son
quartier chinois et ses vieux quartiers aux rues pavé es.
Sur le parking, on remarque la curiosité des qué bé cois qui
observent notre plaque, font le tour du camping-car et viennent discuter avec
nous. Chacun fait visiter son camping-car à l'autre, puis d'autres personnes
arrivent. On passe agré ablement notre temps à papoter. Les qué bé cois sont
vraiment gais, heureux, positifs et bon enfant !
Luc achè te au magasin de la station service un pack
de biè re, boisson nationale au Qué bec. Le choix de biè res est immense. Quand on
demande à un qué bé cois « que buvez-vous, à part de la biè re ? » ,
ils ré pondent « de la biè re ! » . Ici,
chaque rencontre se termine par une discussion autour
d'une biè re, il vaut mieux faire son stock.
En pays francophone, il s'imposait d'acheter des livres,
surtout pour les enfants qui ont dé jà tout lu leurs livres. Nous achetons des
livres d'occasion chez divers bouquinistes. Marion dé couvre les Schroumpfs
qu'elle adore et Titi dé couvre une sé rie amé ricaine traduite en franç ais, les
«
Animorphes
»
qu'il a tout de suite lu avec passion.
Qué
bec
Nous profitons
du pays francophone pour aller
au ciné ma voir « Né mo » et y retournerons pour voir « les
pirates des caraï bes » .
Qué
bec est trè s belle, avec sa vieille
ville, ses remparts, et son châ teau dé mesuré .C'est le « festival d'é té
international de Qué bec » et nous avons plaisir à regarder tous les
spectacles de rue : é quilibristes, jongleurs, cracheurs de feu, dresseur
de chiens.On se croirait au moyen-â ge, avec les spectacles simples, plein de
passion, sans fard ni artifice. Les rues sont bondé es
et trè s animé es.
Arrê té s sur le parking d'un Wal
Mart, nous faisons la connaissance de Carole et Jacques, un couple qué bé cois. Nous discutons avec eux, buvant ensemble quelques
biè
res, dans nos siè ges de camping installé s sur le parking.du
supermarché .
Le lac st-jean et ses alentours
Aprè
s avoir suivi le large fleuve du Saint-Laurent, descendant
parfois des pentes de 18% où nos freins ont chauffé , nous avons ensuite longé
la riviè re Saguenay qui mè ne au lac Saint-Jean. Les vues sur le fjord sont
magnifiques.
Puis direction le zoo de Saint-Fé licien, qui pré sente
tous les animaux du Canada :orignaux, cerfs, wapitis, caribous, ours,
loups, mouflons, bisons, bouf musqué , chiens de prairie, marmottes.Nous montons
à
bord d'un petit train grillagé et partons pour un voyage de 7 kms à travers
la forê t mixte boré ale, la prairie et la toundra, et la taï ga. Les animaux sont
en liberté sur 335 hectares et ce sont les touristes qui sont enfermé s, c'est original !
Ce zoo est vraiment fantastique !
Chicoutimi
! Tout le monde nous avait fait des é loges
sur cette ville, mais on n'y arien trouvé d'extraordinaire. Peut-ê tre que les
qué
bé
cois y appré cient le parking gratuit où nous
avons vu jusqu'à 60 camping-cars, en face du port ,
? . De jolies pistes pour vé lo longent la
riviè
re, Titi et Marion en ont bien profité . Les vé los
de Luc et Corinne sont
dé
gonflé
s et nous n'avons pas de pompes à vé lo, malin !
Nous
achetons une pompe pour nos vé los. et nous
sommes paré s pour une balade au bord du lac.Saint Jean. Nous retrouvons par hasard Jacques et Carole (rencontré s
à Qué bec) et nous installons
auprè
s de leur camping-car. Ils sont eux-mê me à cô té de leurs amis et famille,
camping-cars face à face, les stores exté rieurs tiré s. Tout le monde boit des
biè
res, discute, raconte des histoires drô les, joue de la guitare.L'ambiance est
trè
s gaie.
A Tadoussac, la mission est simple, nous voulons voir les baleines.
Nous avons eu le
bonheur d'observer beaucoup de petits rorquals (baleine de 8 mè tres et
pesant 8 tonnes) depuis les rochers de Tadoussac, où on en observait parfois 4 en mê me
temps
!
Dans un premier temps on
entend le souffle de la baleine qui vient reprendre de l'air car é tant un
mammifè
re, elle ne peut respirer sous l'eau comme un poisson. Dans un deuxiè me
temps, on observe son dos et sa nageoire en crochet. Et enfin, son dos
ré
apparaî
t mais trè s courbé , car il plonge. Nous avons vu aussi, mais de loin,
un phoque, dont on ne voyait que le museau dé passer de l'eau. Le spectacle
é
tait si captivant que nous avons passé des heures à les contempler. L'air
é
tait frais du à la tempé rature de l'eau ne dé passant pas les 4 degré s. Tadoussac est un mignon village touristique
avec les embruns de la mer et ses
phares.
Maintenant, nous sommes prè s à traverser le Canada d'est en
ouest jusqu'aux montagnes rocheuses : un voyage de 4500 kms nous
attend
!
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La grande
traversé e d'est en ouest, 4500 kms en 7 jours,
du 15 au 21 juillet 2003
|
La transcanadienne est la plus longue route nationale du
monde
: 7821 kilomè tres d'est en Ouest, de Terre-Neuve à Victoria. La
premiè
re, dans l'histoire à relier l'Atlantique au Pacifique.
Un
garage nous fait notre vidange. Heureusement, nous avions emporté des filtres à
gas-oil, impossible à trouver ici pour notre vé hicule.
L'Ontario dé file avec ses lacs et ses forê ts
interminables de sapins. Les enfants, exceptionnellement, ont le droit de jouer
sur l'ordinateur et regarder des films, afin de se passer le temps. Ils ont
adoré
Fantomas. Les villages sont espacé s de plus de 100 kms et nous sommes
tombé
s en panne d'essence aprè s avoir passé un village avec une station
service
sans gas-oil. Heureusement, nous
avons un petit bidon de 5 litres d'avance. Le camping-car redé marre trè s
difficilement et une tempê te de grê le se lè ve, des morceaux de sapins volent
sur le route. Les grê lons sont é normes et les cyclistes ont l'air de
souffrir.
Enfin, la tempê te s'est
calmé
e et nous avons trouvé une station service. Ouf !
Le Manitoba se pré sente comme la fin des grandes
forê
ts ontariennes et le dé but des grandes plaines fertiles qui
s'é tendent sur 2500 kms, et
produit 54% du blé canadien. Marion est ravie, elle peut observer à loisir, les
petits chiens de prairie qu'elle affectionne tant. En soiré e, nous apercevons de nombreux troupeaux de cerfs.
Nous traversons des champs de toutes les couleurs, à perte
de vue, mais traversons aussi un é norme essaim de sauterelles qui se sont
é
crasé
es sur l'avant de notre camping-car. Enfin, un gravillon a fê lé notre
pare-brise. Quelle traversé e !
En route, nous pesons notre camping-car sur une des aires de
pesage de camion. Nous sommes trè s surpris de voir que nous pesons 4200kg
soit une surcharge
de 700 kilos !
Nous
observons dans les champs de nombreuses petites pompes à pé trole. Les trains
sont trè s impressionnants avec leurs trois locomotives et leurs 122 wagons.
Apparemment, les containers traversent d'une cô te à l'autre en train. Les rocheuses se dessinent à l'horizon, nous
nous approchons de Calgary.
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L'Ouest canadien: les Rocheuses, Vancouver et l'î le
de Vancouver, du 21 juillet au 15 Aoû t 2003
|
Les Rocheuses, parc de Banff, Yoho, et Jasper.
Le
site est grandiose avec ses forê ts de sapins, et sa riviè re bleue qui serpente au
pied de la montagne.
Nous faisons
connaissance avec une famille franç aise, voyageant aussi en camping-car avec leurs
deux filles. Tout de suite les enfants se sont trè s
bien entendus et ont passé une semaine à courir, jouer dehors, aux jeux de
socié
té
, montant tous dans l'un ou l'autre des camping-cars pour les trajets.
Les adultes, eux, parlent de voyage et de bons plans.
Les visites se sont succé dé es, lac Louise, diffé rents autres
lacs, ballades dans les montagnes, les glaciers, les canyons, les chutes d'eau.
Nous avons beaucoup marché et les enfants, heureux d'ê tre ensemble ne se sont
pas plaint. Le site est d'une grande splendeur, composé de lacs, de crê tes
acé
ré
es et de forê ts, avec des vues sur des lacs aux eaux é meraudes, bordé es de
sapins et de langues de neige qui descendent des pics montagneux. Nous avons
aimé
la ballade sur le glacier Athabasca. Nous commenç ons une petite ascension sur
le glacier, vraiment glissant pour nos pauvres chaussures non adapté es. Il fait
froid, la glace fond et le sol se crevasse. Hé las, beaucoup de monde fait le
mê
me trajet et nous faisons presque la queue. La vue sur le glacier est
magnifique, avec, au fond, des monts enneigé s.
La route jusqu'à Vancouver.
Nous quittons les montagnes et trouvons une chaleur
é
touffante, sans air. Nous recherchons sans cesse des lacs où nous pouvons nous
rafraî
chir. En effet, leur eau est vraiment glacé e mais les enfants ont le
courage de se baigner. L'ambiance de « l'Ouest » est de plus en plus
pré
sente avec ses ranchs, ses cow-boys et ses paysages un peu dé sertiques.
A Kamloops, nous enregistrons notre record de chaleur avec
45 degré s. Heureusement, dans la ville a é té amé nagé une aire de jeux d'eau
pour enfants au bord d'un lac, et tout le monde se rafraî chi. Les paysages sont
vraiment dé sertiques, l'herbe est sè che et la chaleur est torride. Nous
traversons la ré gion de la rué e vers l'or, toujours aussi dé sertique et
rencontrons un coyote. Puis, le paysage
devient plus montagneux, avec ses sommets enneigé s. Nous croisons un ours brun
qui traverse la route juste devant nous. Il fait toujours aussi chaud.
Vancouver
Ici, on est au bord du Pacifique. L'océ an est devant, et les
montagnes derriè re. Le climat é tant trè s doux , il n'y a pas de neige en
hiver mais les stations de ski sont à moins d'une heure.
Luc a remarqué que
le pneu avant gauche est anormalement usé , alors que l'autre paraî t encore tout
neuf. Nous cherchons un garage pour effectuer le parallé lisme et devons en
questionner une bonne dizaine afin d'en trouver un qui puisse le faire. Le
garagiste dit que le cas est fré quent, pour les vé hicules traversant en cargo,
car ils ne sont pas bien mé nagé s lors des dé placements.
Pour notre premiè re journé e, nous pré fé rons une journé e de
calme et optons pour une ballade en vé lo dans le Stanley Park, le poumon de
Vancouver, à quelques pas du centre-ville. Nous avons emprunté de nombreuses voies cyclables,
longeant la mer ou s'enfonç ant dans une luxuriante vé gé tation due au climat
humide de la ré gion. On a vu d'é normes pins Douglas et aussi un raton laveur, à
la grande joie de Marion qui affectionne tout particuliè rement cet animal. Les
enfants ont encore profité d'une belle aire de jeux aquatique puis se sont
baigné
s pour la premiè re fois dans l'océ an Pacifique.
C'est pendant un feu d'artifice
que nous rencontrons
Monique (franç aise), son mari John (canadien) et leurs cinq filles. Nous
passerons deux jours trè s agré ables avec eux.. Un é norme trampoline installé dans le jardin fait la joie des
enfants. Il sert à sauter, à manger dessus, et à dormir la nuit pour profiter de
la fraî cheur de la nuit. . .
Vancouver.
Nous traversons les quartiers de Chinatown, quartier chinois trè s animé ,. et
le quartier de Gastown. Certaines rues sont trè s
incertaines
: drogué s, prostitué es, clodos, zonards, tous assez jeunes et
dans un é tat de dé labrement avancé . Nous tenons les enfants tout prè s de nous,
mê
me si la police est omnipré sente. Tout à cô té ,
se trouve le quartier de Gastown, trè s propre, trè s chic .Nous sommes attiré s
par le tournage d'un film. Le film est futuriste, Titi est ravi de voir passer
des voitures de fiction trè s impressionnantes mais que nous n'avons pas eu le
droit de prendre en photo. Tout d'un coup, un acteur apparaî t, c'est Will Smith
qui joue dans Men in Black, le film pré fé ré de Titi. Titi est aux anges !
L'î le de Vancouver
Nous embarquons pour l'î le de Vancouver. La caissiè re nous
demande la longueur du vé hicule et nous lui annonç ons 7 mè tres. Elle sort avec
son ustensile de mesure et trouve.25 pieds. Le Canada n'a t il pas opté pour
les mesures internationales ? Evidemment, elle n'a pas oublié de mesurer
la longueur supplé mentaire due à nos vé los. Aprè s une heure et
demi de traversé e, nous arrivons à Nanaimo, deuxiè me ville de l'î le aprè s Victoria.
La forê t de type
é
quatoriale est trè s impressionnante avec ses pins d'une hauteur allant
jusqu'à
70 mè tres et vieux jusqu'à 800
ans. Le plus vieux arbre avait donc 300
ans quand Christophe Colomb a mis le pied sue le nouveau continent !
A Port Alberni, capitale du saumon, nous avons
dé
gusté
le succulent saumon fumé et le saumon frais, peu oné reux.
A l'ouest de l'î le, les paysages du parc national Pacific
Rim sont impressionnants : La brume couvre tout le paysage . On n'y
voit pas trè s loin. Dans ce
paysage surré aliste et lugubre, nous comprenons que l'endroit ait é té appelé le
«
cimetiè
re du pacifique » , à cause des innombrables bateaux qui se
sont é choué s dans cette brume sur les rochers. . Pendant trois
jours, la cô te ne se sera jamais dé barrassé e de cette brume.
Pour notre
prochaine petite balade, les informations sont claires : des loups et des
couguars ont é té observé s exactement dans cette zone. Les enfants chantent sur
le chemin pour é loigner les é ventuels fauves. Nous trouvons cependant des
empreintes assez fraî ches du gros fé lin et restons sur nos gardes. Les
promeneurs ont un bâ ton à la main et surveillent les arbres où les couguars
attendent gé né ralement leurs proies. La tension monte, et je sursaute alors
qu'un serpent passe juste devant mes pieds. C'en est trop, nous faisons
demi-tour
l'esprit aventurier n'est pas pour nous ! Le couguar peut
atteindre 2 mè tres de long et 63 kilos. Nous en avons vu un spé cimen empaillé ,
l'animal est sacré ment musclé !
Une plage du parc est trè s convoité e par les surfeurs. En
effet, la plage et la mer sont bondé s de ces sportifs courageux (il fait
froid).
Victoria , ville principale de l'î le, est aussi la
capitale de la Colombie Britannique. Charmante et vivante, les bords de son
petit port est trè s animé avec ses spectacles de rues. Nous sommes trè s é tonné s
par le nombre d'indiens que nous voyons ici. Assis, ils sculptent du bois, fabriquent
des bracelets et vendent des petits objets indiens faits main. Un petit groupe
a joué un air de musique accompagné d'un chant indien, et Marion a dansé .
Sidney
: C'est de là que nous embarquerons notre camping-car pour
le Sud de Vancouver. Durant la traversé e, nous avons aperç u, mais de loin, des
museaux de lions de mer venant reprendre de l'air à la surface.
Nous roulons jusqu'à la frontiè re amé ricaine, dé butant par
un bouchon né cessitant une heure d'attente. Son passage, avec toute la
rigueur amé ricaine, nous attend....
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